Pour renforcer la résilience des communautés face aux risques de catastrophes climatiques : La Direction générale de la Protection civile et ses partenaires s’engagent à travers le projet Hydromet-Mali
Dans le cadre de la résilience des communautés face aux risques de catastrophes climatiques, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Général de division Salif Traoré a procédé, hier, dans un hôtel de la place, au lancement du Projet de renforcement de la résilience climatique au Mali communément appelé (Hydromet-mali). C’était en présence du représentant de la Directrice des Opérations de la Banque Mondiale au Mali, du Directeur général de la Protection civile, le Colonel-major Seydou Doumbia, du Coordinateur du projet Hydromet-Mali, le Médecin Lieutenant-colonel Cheick Fanta Mady Koné et de plusieurs partenaires du projet.
Selon le coordinateur, le projet Hydromet-Mali, financé à hauteur de 33 millions de Dollars US soit près de 19 milliards de nos francs, vise principalement à améliorer les prestations des services hydrométéorologiques, d’alerte précoces et de réponse aux urgences. Et de poursuivre que les objectifs spécifiques visent à renforcer la résilience des communautés et de l’économie face aux catastrophes et au climat ; sauver les vies, les moyens d’existence et les biens ; renforcer la base scientifique pour une planification efficace de l’adaptation.
A le croire, le projet se décline sous cinq composantes entre autres : le renforcement institutionnel et des capacités ; la modernisation du matériel, des installations et de l’infrastructure d’observation, de prévision et d’intervention ; l’amélioration de la fourniture de services aux utilisateurs finaux ; la gestion du projet ainsi que la réponse aux situations d’urgence.
Pour la composante relative à la gestion du projet, il dira que celle-ci financera les coûts de fonctionnement et de conception technique, la passation des marchés, la gestion financière, le suivi et évaluation, le contrôle de la qualité, la gestion des contrats, les audits, études et les évaluations requis dans le cadre des différentes composantes du projet.
Quant à la composante 5, la réponse aux situations d’urgence, elle n’est enclenchée que suite à un événement naturel défavorable provoquant une catastrophe majeure. Ainsi, dit-il, à la demande du gouvernement, cette composante permet de mobiliser les ressources provenant des autres composantes afin de soutenir l’atténuation, la réponse, le relèvement et la reconstruction. Cette composante pourrait également être utilisée pour canaliser des fonds supplémentaires.
145 formations diplômantes
Au titre des réalisations prévues dans le cadre du projet, il a laissé entendre que cinq études seront réalisées pour la Direction nationale de l’Hydraulique (Dnh), trois pour Mali-Météo, une pour la Direction générale de la Protection civile (Dgpc), une enquête ENSAN pour le Système d’alerte précoce (Sap) par an. Aussi, poursuit-il, des formations sont prévues dont 145 formations diplômantes, 90 formations continues, 120 formations de grands publics destinées aux élus, femmes, jeunes et personnes en situation de handicap ainsi qu’un master développé à l’USTTB de Bamako.
Au chapitre des infrastructures, il ajoutera que des infrastructures suivantes seront réalisées notamment le Centre national des opérations d’urgence, le siège du SAP, le Centre d’étalonnage et d’archivage de la Météo, la rénovation des bâtiments de la DNH. Aussi, des équipements sont prévus à savoir 30 stations automatiques Météo, 60 stations Hydrologiques DNH, 200 tablettes pour les SCAPRU, cinq ambulances médicalisées, un véhicule de liaison pour chaque Responsable Technique, une Plateforme de collecte d’information et d’alerte.
A la suite de l’invention du représentant de la Directrice des opérations de la Banque Mondiale au Mali, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile a rappelé que depuis 2014, le gouvernement malien à travers la Direction générale de la Protection civile, l’Agence Mali-Météo, la Direction nationale de l’Hydraulique et Système d’alerte précoce ont identifié une problématique relative à la résilience des communautés face aux risques de catastrophes climatiques. « Ce projet dont les activités ont été murement élaborées avec l’accompagnement des experts nationaux, mais ceux de la Banque Mondiale contribuera sans doute à réduire substantiellement l’exposition des populations aux risques climatiques, à améliorer l’adaptation aux changements climatiques à travers des services hydrométéorologiques plus performants pour une meilleure alerte et un bon niveau de préparation pour la réponse », a-t-il dit.
Mama PAGA
Source : LE PAYS