VIOLENTS AFFRONTEMENTS ARABO-SONGHOY À GAO : L’honorable Ould Mataly encore en pompier !
Le 20 et 21 août 2020, il y a eu de violents affrontements entre les communautés arabes et songhoï. Ce conflit a occasionné cinq (05) morts et de nombreux blessés. Comme dans ses habitudes, Mohamed Ould Mataly a réussi à éteindre le feu à la suite d’une rencontre intercommunautaire de haut niveau.
Gao est une région qui a registré, en 2012, contre l’occupation des séparatistes du MNLA. Une résistance réussie suite à l’union de toutes les communautés qui se sont battus ensemble pour la défense de leur terroir. Mais malheureusement, la semaine dernière, cette cohésion sociale a reçu un coup fatal quand un véhicule non identifié a tiré sur des jeunes dans un grin de jeunes songhaï, faisant des morts et des blessés. Selon ces jeunes, ce sont des Arabes qui ont tiré sur eux. Depuis lors, il y a eu de violents affrontements entre les deux communautés majoritaires de la ville de Gao. La situation a digéré, causant des morts et des blessés. Il y a fallu l’intervention de l’armée pour séparer les belligérants. Pour apaiser le climat, le leader communautaire arabe et de la Plateforme, honorable Mataly, en collaboration avec le gouverneur et toutes les notabilités de Gao, a tenu une rencontre de haut niveau intercommunautaire. La rencontre avait pour but de trouver des solutions à ces tensions cycliques qui mettent à mal la cohésion sociale et le vivre ensemble dans la région.
« Arrêtons de nous entretuer. Nous sommes une seule communauté. Nos communautés sont belles quand elles sont ensemble. Cette harmonie symbolise naturellement notre soif de vivre dans ce beau désert et sur ces belles dunes », a déclaré d’entrée de jeu l’honorable Mohamed Ould Mataly. Avant de poursuivre : « Je suis un Arabe. Mais, tous mes enfants parlent la langue songhaï dans ma famille et c’est une fierté pour moi car, c’est le symbole de notre voisinage. La communauté Songhoï ne mérite pas d’être traitée ainsi, cette jeunesse qui nous a appuyés le moment le plus difficile ». Et l’honorable Mataly d’appeler les uns et les autres à enterrer la hache de guerre : « Nous sommes un ensemble inséparable. Alors, ne tombons pas dans le piège de la haine et de la division ».
Tous les intervenants ont reconnu que toutes les communautés sont obligées de vivre ensemble. C’est à cet effet qu’il faut trouver des mécanismes pour prévenir ce qui met à mal ce vivre ensemble ou pour les gérer.
Tientigui