Ousmane Samassekou, candidat sur la liste URD-LDC en commune VI du district de Bamako : « Ma liste est la meilleure parmi les 23 listes de la commune VI »

Très connu dans le domaine de l’entreprenariat même s’il est politique, Ousmane Samassekou, le promoteur de la société Katènè Kadji ou « Les fourneaux de Kadji » est candidat du parti de la poignée de main pour les élections législatives en cours en commune VI du district de Bamako. Dans cette interview qu’il a bien voulu nous accorder, l’Entrepreneur dans le domaine de la maîtrise et de l’économie d’énergie du sous-secteur de l’énergie domestique et Président de l’Action Malienne pour la Maîtrise et de l’Économie d’Énergie (A2M2E) a expliqué les raisons de sa candidature, ses engagements une fois élu député.

Lisez l’entretien  

Qui est Ousmane Samassekou ?

Je suis Ingénieur des eaux et forêts. Je suis spécialisé en cellulose et Énergie domestique. Je suis natif de Mopti.

Par ailleurs, je suis Entrepreneur dans le domaine de la maîtrise et de l’économie d’énergie du sous-secteur de l’énergie domestique et Président de l’Action Malienne pour la Maîtrise et de l’Économie d’Énergie (A2M2E). Je suis également secrétaire général du CCA-ONG ; Chef de file du groupe « transferts de technologie » du réseau climat (changements climatiques), Promoteur et Directeur de KATENE KADJI entreprise spécialisée dans la production et la diffusion des équipements de cuisson (ex, le fourneau Sewa, Promoteur et Directeur de AFOvert, entreprise spécialisée dans la production du charbon « VERT ; Promoteur de l’École Privée « FANTA SORY » à Faladiè 1er et 2e cycles ; Directeur de l’IMPRIMERIE OSSSAM.com
Dans le domaine des changements climatiques, je suis le seul entrepreneur malien enregistré et validé à la bourse de crédits carbones par le LABEL GOLDSTANDARD du marché volontaire de la finance CARBONE et le 2e mondial en la matière depuis Septembre 2009. Mon entreprise Katènè Kadji ou « Les fourneaux de Kadji » a été également le lauréat de « Energy Globe national Award 2019 » au niveau du Mali.

Je suis membre de l’URD et candidat aux législatives en cours en commune VI du district de Bamako.

Vous êtes candidat de l’URD en commune VI du District de Bamako. Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à vous présenter aux élections législatives ?

Je n’ai jamais pensé faire de la politique active un jour, a fortiori d’être candidat. Mais, ces dernières années, j’ai rencontré des hommes et des femmes qui m’ont donné ce plaisir. A travers ce plaisir que ces braves hommes et femmes m’ont procuré, j’ai eu une forte impression qu’un homme qui se soucie du développement de son pays, ne doit pas se mettre à l’écart de la politique. Notre pays traverse, depuis un certain moment, une situation très critique. Pour cela, chacun de nous doit s’investir selon ses moyens pour éradiquer ces crises. Quand je vois la situation dans laquelle nous nous trouvons en ce moment, c’est-à-dire la crise sécuritaire, les grèves intempestives dans nos écoles et hôpitaux, l’insuffisance alimentaire, le problème des logements, c’est vraiment une catastrophe ! Il faudrait que tous les enfants de ce pays se donnent la main pour inverser cette situation afin de recoudre le tissu social. Nous sommes confrontés en ce moment à un fléau qui ravage le monde entier, la pandémie de coronavirus. Notre pays n’est pas épargné à cette maladie, et nous venons d’enregistrer nos deux premiers cas. J’en appelle à l’État de mettre toutes les dispositions en place pour que nos médecins puissent avoir toutes les commodités requises afin de prendre en charge les contaminés et freiner la propagation de cette maladie du Covid-19 dans notre pays. L’État ne doit pas aussi profiter de la maladie de coronavirus pour classer l’affaire des enseignants. Il doit vite respecter les engagements signés et appliquer la loi votée à l’unanimité par l’ensemble des députés pour sortir de cette situation que traverse l’école malienne depuis des mois.

Une fois élu député, avez-vous des engagements en faveur des populations ?

Tout à fait ! Un candidat doit y avoir, ne serait-ce qu’un engagement : contrôler et surveiller l’action gouvernementale. Si je suis candidat aujourd’hui, c’est pour des raisons très palpables : imaginez, la quasi-totalité des quartiers de la commune VI vit dans l’obscurité, il manque des caniveaux. On va certainement dire que toutes ces responsabilités relèvent de la gestion de la municipalité. Mais un député a aussi sa partition à jouer dans le développement de sa circonscription à travers des montages des projets, partenariats… notre engagement c’est aussi de chercher des financements pour les mettre à la disposition de nos élus locaux qui sont habilités à faire des réalisations pour développer notre commune.

Nous sommes en période de campagne, la mobilisation pour le retrait des cartes d’électeurs est très faible. Est-ce que vous avez un appel à l’endroit des populations ?   

La carte d’électeur est une arme redouble pour tout citoyen. Nous avons remarqué depuis le début que le tôt de retrait est très faible. Beaucoup de citoyens sont découragés de la gouvernance actuelle du pays. Beaucoup d’entre eux pensent que voter n’est plus nécessaire, parce que l’État a failli et les citoyens sont déçus. Pour donner un peu d’engouement à ce processus, il faudrait procéder à des campagnes de sensibilisation pour galvaniser les citoyens à sortir massivement pour retirer leur carte d’électeur afin de choisir leurs représentants au parlement. Je peux également expliquer ce faible taux de retrait par le manque d’information de nos citoyens, ensuite le manque de sérieux de l’administration.

Pensez-vous que votre liste a une chance de remporter cette élection en commune VI ?

Nous sommes en compétition, bien sûr, mais connaissant le poids de notre parti et celui de notre allié la LDC en commune VI, je peux dire que nous avons une forte chance d’être élus. Nous avons espoir et je crois fermement que ma liste est la meilleure parmi les 23 listes de la commune VI. J’ai une forte conviction que si on organise une élection juste, transparente et apaisée, notre liste l’emportera le soir du 29 mars prochain, car nous avons et continuons de mener une campagne civilisée. Donc nous n’avons aucune raison de croire que notre liste ne passera pas.

Par Boureima Guindo

Source : LE PAYS